Ardillières
En quelques chiffres
850
habitants
15,7
km²
Horaires d'ouvertures
MAIRIE
Du lundi au vendredi
de 9h à 12h
Actualités
La vie municipale
Le Maire
M. Olivier DENECHAUD
L'équipe municipale
M. Baptiste PAIN - M. Hubert THOMAS - Mme Laurinda MARTINS - Mme Laurence BUREAU - M. Freddy LUMINEAU - M. Eric MERLET - Mme Angèle LEMOSQUET - M. Alain ROBERT - Mme Marie-Laure JOUSSELIN - Mme Vanessa GOURMEL - Mme Valérie PINSON - Mme Martine BRIN - M. Francis LARGEAUD - M. Jean-Philippe BARBIER
Nos démarches en ligne
Nos services et équipements publics
La bibliothèque
place du 19 mars 1962
06 35 09 48 15
bibliothequeardillieres@gmail.com
Ouverte le mercredi de 15h à 17h et vendredi de 16h à 18h
https://bibliotheques-aunis-sud.c3rb.org/qui-sommes-nous/vos-bibliotheques/ardillieres
La boulangerie Le Plaisir du Pain
28 Grande Rue – 09 73 13 43 46
La boulangerie est ouverte :
– du mardi au vendredi de 7h00 à 12h45 puis de 16h00 à 18h30
– le samedi, dimanche et jours fériés de 7h00 à 12h30
Fermeture le lundi
Le bottin
Un peu d'histoire
Si Ardillières abrite l’église Saint-Pierre datée des XIe et XVIIe siècles et un château édifié au XIVe siècle, dont il ne reste aujourd’hui de l’enceinte que deux tours rondes, ce sont deux dolmens qui représentent les deux figures patrimoniales emblématiques de la commune :
Le dolmen dit « La Pierre Levée »
Mentionné dès le XVIIIe siècle sur la célèbre carte de Cassini, première carte topographique établie à l’échelle du Royaume de France, et décrite dans les travaux de l’archéologue Chaudruc de Crazannes en 1820, le dolmen est l’un des rares mégalithes gravés de Charente-Maritime.
Il est fouillé dans la deuxième moitié du XIXe siècle par René Primevère Lesson puis Charles Rigaud, qui y découvrent une seule pièce archéologique : un petit disque en os perforé et gravé. L’édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1889.
Il se compose de quatre orthostates (dalles de pierre verticales utilisées à l’état brut pour délimiter un espace clos, la plupart du temps à vocation funéraire dans l’architecture mégalithique), dont l’un est couché au sol et un autre comporte une décoration gravée en relief en forme de grande crosse.
L’ensemble délimite une chambre sépulcrale de forme rectangulaire (2,15 m par 1,40 m) qui s’ouvre au sud-est. Ornée d’une cupule sur sa face supérieure, la table de couverture mesure 2,80 m de long pour 2,50 m de large, pour une épaisseur comprise entre 30 et 60 cm. Toutes les dalles sont en calcaire et pourraient provenir d’une carrière située à proximité.
Le dolmen dit « la Pierre Fouquerée »
Décrit en 1838 par Léon Faye, membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest, le monument est fouillé à l’initiative du propriétaire dès 1835 et ne livre que des ossements humains. Une seconde fouille, menée par Charles Rigaud en 1873, permet de mettre au jour une hachette en jadéite, quelques silex, des fragments de céramique noire, des éléments de parure (dentales et os) et de nouveaux ossements humains. Il est classé au titre des Monuments historiques en 1889.
En calcaire d’origine locale, l’imposante table de couverture (3,30 m de long sur 2,15 m de large pour une épaisseur comprise entre 30 et 60 cm) ne repose plus que sur un seul orthostate. Le second pilier est réduit à l’état de blocs épars. À l’origine, il est possible que des murets en pierres sèches, désormais disparus, contribuaient à soutenir l’ensemble.