Saint-Crépin

Le nom de la commune évoque une figure sainte populaire : saint Crépin. Crépin est un artisan qui développa aux côtés de son frère Crépinien une technique d’évangélisation originale dans la Gaule du III^e siècle : tout en travaillant le cuir dans leur atelier de Soissons, les deux frères natifs de Rome contaient les Évangiles aux clients de passage dans leur atelier. Dénoncés à l’empereur Maximien de passage dans le nord de la Gaule, mais refusant d’abjurer leur foi, les deux frères payèrent leurs bavardages au prix fort : une torture interminable conduite par Rictiovarus, considéré comme le plus cruel exécuteur de l’époque. Martyr de l’Église, Saint Crépin est aujourd’hui le patron des cordonniers.

Bien des siècles plus tard, aux lendemains de la Révolution française, la commune est rattachée au canton de Tonnay-Charente. Mais en 1859, l’administration du Second Empire (1852-1870) décide de finalement la rattacher au canton de Tonnay-Boutonne, la faisant dépendre de la sorte de l’arrondissement de Saint-Jean-d’Angély.