Saint-Georges-du-Bois
En quelques chiffres
1774
habitants
5
villages
Horaires d'ouvertures
MAIRIE
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h45
Vendredi de 8h30 à 12h
Contact
16 rue des Distilleries
17700 SAINT GEORGES DU BOIS
05 46 27 97 31
accueil@sgdb17.fr
Site internet : www.saintgeorgesdubois17.com
Actualités
La vie municipale
Le Maire
M. Jean GORIOUX
L'équipe municipale
M. Gérard BAYLE - Mme Pascale BERTEAU - M. David PACAUD - M. Joël DULPHY - M. Jean-Michel JOURDAIN - Mme Marylène CORNUAUD - Mme Mathilde HARBELOT - Mme Valérie RENOUF - M. Vincent PERRIER - Mme Ludivine BONACKI - M. Jean-Charles SAVINEAU - Mme Laëtitia LAINE - M. Alexandre BOUCHERIE - Mme Maëlle FLAIRE - Mme Monique LALU - M. Anthony FABRET - Mme Déborah COMPAIN - M. Pierre-François MARCHAND
Nos démarches en ligne
Nos services et équipements publics
Le service postal
Il est assuré par la boulangerie « Le Fournil de Saint Georges » sous forme d’un relais commerçant.
Ouverture : tous les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis de 7h15 à 13h30 et de 16h à 20h
Dernière levée du courrier : 12h en semaine
64 rue des Distilleries 17700 SAINT GEORGES DU BOIS
05 46 28 52 94
Boulangerie-pâtisserie " Le Fournil de Saint Georges "
Ouverture : tous les jours de 6h30 à 13h30 et de 16h à 20h
05 46 28 55 29
La bibliothèque Madeleine Gorioux
12A rue du Parc 17700 SAINT GEORGES DU BOIS
Tél : 05 46 56 28 77 – Mail : bibliotheque@sgdb17.fr
Ouverture : lundi de 10h à 11h – mardi de 14h à 15h – mercredi de 14h30 à 17h30 – jeudi de 9h à 10h et de 14h à 15h – vendredi de 18h à 19h
Responsable : Marie-France Gauvin
En savoir plus sur le site de la commune
Sur le réseau des bibliothèques : https://bibliotheques-aunis-sud.c3rb.org/qui-sommes-nous/vos-bibliotheques/st-georges-du-bois
Le bottin
Un peu d'histoire
Composée d’un centre-bourg, de 5 villages (Chaillé, Poléon, Curé, Fortenuzay et la Grange du Commandeur) et de quelques hameaux, la commune possède une riche histoire, dont les témoignages architecturaux les plus prégnants sont les vestiges d’un théâtre gallo-romain découverts en 1976, l’église Saint Georges (XVIe siècle), le château de Poléon (1638), l’ancienne mairie (XIXe et XXe siècles) et encore un Fanum (sanctuaire) gallo-romain, découvert en 2009 grâce à la prospection aérienne.
Saint Georges au Moyen Âge
On retrouve la paroisse de Saint Georges du Bois citée en 1179 sous le nom d’Argention dans une charte de Richard 1er d’Angleterre, dit Cœur de Lion, futur roi d’Angleterre. Le sujet ? Une affaire de droit de passage de l’aumônerie Saint-Gilles de Surgères dans la forêt d’Argenton.
C’est certainement de cette époque que date l’origine de son nom, Saint Georges étant le saint patron de l’Angleterre dont les armées occupèrent longtemps la région. À noter que sous la Révolution française, pas avare de changements administratifs, la commune reprend le nom d’Argenton.
Le territoire appartient d’abord aux ducs d’Aquitaine, puis en 1253 à Alphonse comte de Poitiers et frère de Saint Louis. À sa mort, ses terres reviennent à la couronne, puis sont démembrées en 1307 en fiefs distincts : Poléon et le comté de Benon. La même année, le roi Philippe Le Bel échange sa terre de Poléon contre celle de Rochefort, propriété de Pierre Bouchard, afin d’y construire un port de guerre qui ne sera réalisé par Colbert qu’en 1666.
Lors de la guerre de Cent Ans, le territoire est envahi par les Anglais, avant d’être libéré en 1373.
Saint Georges à l’époque moderne
Vers 1560, la baronnie passe aux mains des Parthenay, seigneurs de Soubise, puis en 1575 à la famille de Rohan. En 1636, le duc de Rohan cède la baronnie de Poléon à Jean Pascault, échevin et lieutenant au présidial de La Rochelle.
Saint Georges et la coopération laitière
Le 13 février 1888, Eugène Biraud, cultivateur établi à Surgères, fonde au hameau de Chaillé la première coopérative laitière en France. Au début de cette aventure agroalimentaire pionnière, douze adhérents apportent leur lait, qu’ils écrèment eux-mêmes selon chacun à son tour. À la fin de l’année, on compte 168 sociétaires au sein de la coopérative (source : « Les laiteries de la Vendée », J. Lartaut, Persée).
Le succès devient vite retentissant et sur le modèle imaginé par Biraud, qu’il a lui-même adapté des coopérations expérimentées dans la région pour boulangerie et des fruitières du Jura, de nombreuses coopératives essaiment un peu partout dans le canton de Surgères et, au-delà, dans les Deux-Sèvres et en Vendée. C’est le dynamisme de ce mouvement laitier coopératif né à Saint Georges du Bois qui a servi de socle au développement global de l’industrie laitière en Poitou-Charentes, et dont le succès a même entraîné l’apparition d’un modèle architectural de laiterie coopérative qui sera suivi jusque dans les années 1930 (source : « L’histoire des laiteries et des fromageries », Inventaire du patrimoine, Région Nouvelle-Aquitaine).
À l’origine de cette success story avant l’heure, une anecdote amusante : Eugène se charge de la première expédition de beurre vers Paris en se rendant à la gare de Surgères avec une brouette… chargée de seulement trois mottes !
Vous souhaitez en savoir plus sur la coopérative laitière de Chaillé ? Soyez curieux et consultez les sites suivants, très complets :
Saint Georges, terre de cognac
Si l’histoire de la commune est souvent associée à l’industrie laitière, on en oublie parfois l’importance du cognac et des nombreuses distilleries locale. Au XIXe siècle, Saint Georges est un territoire viticole animé par les négociants distillateurs et reconnu pour son eau-de-vie de cognac cru « Bois ordinaires ». L’ancienne coopérative laitière située au 224 rue Eugène Biraud était encore en 1920… une distillerie coopérative ! La crise du phylloxéra détruit malheureusement les vignes vers 1885, ouvrant la voie à la prédominance des céréales et de l’élevage.